La prévoyance professionnelle nous concerne toutes et tous

La sécurité à la retraite. Une protection en cas de maladie. Un soutien pour votre famille. La prévoyance professionnelle est un pilier essentiel de notre cohésion sociale.

Ce qui ressemble à de l’administration sèche pour beaucoup est en réalité un bouclier protecteur pour nous toutes et tous. La prévoyance professionnelle est un partenaire fiable tout au long de la vie – elle garantit des revenus, assure la stabilité et apporte son soutien en cas de coup dur.

 Un accident, une maladie ou l’âge de la retraite – nous avons toutes et tous besoin de soutien à un moment donné de notre vie. La prévoyance professionnelle veille à ce que notre revenu soit protégé – pour nous et pour notre famille.

Elle ne fait pas seulement partie du monde du travail, mais aussi de notre projet de vie.

de personnes sont assurées par le 2e pilier en Suisse
> 0 Millions
sont investis en Suisse dans le 2e pilier
> 0 Billion

Ces chiffres soulignent l’importance centrale de la prévoyance professionnelle pour la sécurité financière en Suisse.

Le système des 3 piliers en Suisse (explication simple)

La sécurité sociale en Suisse repose sur le principe éprouvé des trois piliers. Ce système garantit une protection financière en cas de vieillesse, d’invalidité ou de décès d’un proche.

1er pilier – AVS/AI (prévoyance étatique)

L’assurance-vieillesse et survivants (AVS) ainsi que l’assurance-invalidité (AI) constituent la base de la sécurité sociale. Elles visent à couvrir le minimum vital. Le 1er pilier est obligatoire pour toutes et tous et financé selon le principe de la répartition. Outre les cotisations des salarié·e·s et des employeurs, les pouvoirs publics contribuent également au financement des rentes de vieillesse. Ces subventions, financées par les recettes fiscales, représentent environ un quart des recettes totales de l’AVS. En plus des recettes provenant de la TVA et des taxes sur les maisons de jeu, la Confédération apporte une contribution essentielle.

2e pilier – Prévoyance professionnelle (LPP):

Elle complète les prestations du 1er pilier afin de permettre le maintien du niveau de vie habituel après le départ à la retraite. Le 2e pilier est financé selon le principe de la capitalisation: les cotisations des employeurs et des salarié·e·s ne sont pas utilisées directement pour le versement des rentes, comme c’est le cas pour l’AVS. Elles sont investies dans des titres, de l’immobilier, etc., ce qui génère des intérêts. Ainsi, l’avoir de vieillesse des assuré·e·s augmente considérablement au fil des années, ce qui permet d’offrir de meilleures prestations.

Le deuxième pilier est la clé d'une prévoyance durable pour les personnes actives et constitue ainsi le pilier central de notre système.

3e pilier – Prévoyance privée:

Elle est facultative et permet des compléments individuels aux premier et deuxième piliers. La prévoyance liée (pilier 3a) offre des avantages fiscaux. La prévoyance libre (pilier 3b) est flexible, mais non fiscalement privilégiée. Le 3e pilier est également organisé selon le principe de la capitalisation. Toutefois, comme il est volontaire, les employeurs ne versent pas de cotisations à ce pilier.

Un système en mutation

Notre société est en pleine transformation : nous vivons plus longtemps, travaillons de manière plus flexible et avons des parcours professionnels variés. Parallèlement, les coûts et les attentes augmentent.

Pour que le système de prévoyance reste viable à l’avenir, il faut des modèles équitables, indépendants et durables – comme ceux déjà mis en œuvre par de nombreuses institutions collectives et communes.

Jamais auparavant les gens n’ont passé autant d’années à la retraite qu’aujourd’hui.

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1955

La vie active représentait 37% de la durée de vie, tandis que la retraite en occupait environ 19%.

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2020

La vie active ne représentait plus que 26% de la durée de vie, tout comme la retraite, également à 26%.

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Les trois types de caisses de pension expliqués simplement

Il existe trois types ou formes d'organisation courants dans le domaine de la prévoyance professionnelle : les institutions propres à l'entreprise, les institutions collectives et les institutions communes.

Institutions de prévoyance propres à l’entreprise

Les grandes entreprises, comme Migros ou UBS par exemple, gèrent souvent leur propre caisse de pension – ce qu’on appelle une institution de prévoyance propre à l’entreprise.

Bien que l’entreprise et la caisse de pension soient juridiquement indépendantes, elles sont étroitement liées. Les changements au sein de l’entreprise – par exemple au niveau du nombre de collaborateurs et collaboratrices – ont un impact direct sur la caisse de pension.

Institutions collectives

Pour les petites et moyennes entreprises, il n'est généralement pas rentable d'avoir leur propre caisse de pension. Elles s'affilient donc à une institution collective ou commune. Dans le cas d'une institution collective, chaque entreprise affiliée constitue sa propre caisse de prévoyance avec ses propres comptes.

Les frais administratifs sont partagés, mais vous continuez à bénéficier d'options individuelles. Ainsi, selon le prestataire, vous pouvez par exemple choisir une stratégie de placement spécifique pour chaque institution de prévoyance.

Institutions communes

Dans une institution commune également, plusieurs entreprises s’associent.

Contrairement aux institutions collectives, il n'existe toutefois pas ici d'institutions de prévoyance distinctes : tous les assurés sont gérés ensemble. Il existe donc un règlement unique pour tous, ce qui permet de réduire les frais administratifs grâce à des économies d'échelle.

inter-pension, la voix des petites et moyennes entreprises

Inter-Pension est l'association professionnelle indépendante des institutions collectives et communes du 2e pilier. Elle représente ainsi un pilier central du système de prévoyance suisse. En tant qu'association, nous regroupons les intérêts de plus de 50 institutions de prévoyance comptant plus de deux millions d'assurés, issus notamment du secteur des PME.

Notre travail vise à créer des conditions-cadres légales équitables, stables et durables pour la prévoyance professionnelle. Nous apportons notre expertise approfondie ainsi que la perspective pratique de nos membres dans les processus décisionnels politiques – que ce soit par le biais de prises de position, de consultations ou d’un dialogue direct avec les autorités et le Parlement.

Parallèlement, nous nous considérons comme une plateforme d’échange, de transparence et de développement. Nous encourageons le dialogue professionnel entre les institutions de prévoyance, instaurons la confiance par la transparence et nous engageons résolument en faveur d’une prévoyance durable, solidaire et équitable entre les générations.

Questions fréquentes sur la prévoyance professionnelle, expliquées simplement

Le système de prévoyance suisse repose sur trois piliers : l’AVS étatique, la prévoyance professionnelle (LPP) et la prévoyance privée facultative. Le deuxième pilier – c’est-à-dire la prévoyance professionnelle – complète l’AVS et est financé conjointement par l’employeur et l’employé.

L’abréviation LPP signifie « Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité ». La LPP définit qui est assuré dans le cadre de la prévoyance professionnelle, quels sont les droits et les obligations des assuré·e·s ainsi que les prestations minimales garanties par la loi. 

Elle garantit une sécurité financière aux personnes à la retraite ou en cas d’invalidité. En même temps, elle soulage l’État et renforce la stabilité sociale.

La Centrale du 2e pilier du fonds de garantie LPP est l'interlocuteur officiel pour rechercher des avoirs de prévoyance oubliés ou sans contact. La recherche est gratuite pour vous. Pour une recherche sûre et professionnelle d'avoirs de prévoyance oubliés, il suffit d'adresser une demande à la Centrale – il n'est pas nécessaire de faire appel à d'autres prestataires.

Le montant de la rente de vieillesse dépend fortement de l'avoir de vieillesse épargné et de son taux d'intérêt. Le taux de conversion est un autre élément important. 

Votre certificat de prévoyance indique une estimation du montant de votre future rente de vieillesse. Ce calcul est basé sur une projection tenant compte du taux d'intérêt en vigueur, du taux de conversion actuel et de l'hypothèse d'un salaire inchangé. En cas de départ anticipé à la retraite, le taux de conversion est réduit en conséquence et augmenté si vous continuez à travailler au-delà de l'âge de la retraite.

Pour pouvoir calculer la rente, une caisse de pension a besoin d'un taux de conversion. Celui-ci indique le montant de la rente annuelle versée, calculé sur la base du capital vieillesse épargné. Un taux de conversion de 6,8 % signifie par exemple que toute personne disposant d'un avoir de vieillesse de 100 000 francs percevra une rente annuelle de 6 800 francs.

Le taux de conversion dépend de plusieurs facteurs : l'âge à la retraite, le sexe et l'année de départ à la retraite.

De nombreuses caisses de pension appliquent un taux de conversion uniforme à l'ensemble de l'avoir, qu'il s'agisse de la partie légale (appelée « partie obligatoire LPP ») ou de l'avoir supplémentaire constitué à titre facultatif (partie surobligatoire). Dans la pratique, il s'agit généralement d'un taux mixte.

Si une personne est uniquement assurée dans le cadre légal, la caisse de pension doit verser au minimum la rente garantie par la loi. Le taux de conversion applicable est actuellement de 6,8 % (état en 2024). Si l'avoir excédentaire est également assuré, des taux plus bas sont possibles.

Certaines caisses de pension – mais elles sont de moins en moins nombreuses – font encore la distinction entre l'avoir obligatoire et l'avoir surobligatoire lors du calcul de la rente. Elles appliquent alors un taux de conversion distinct pour chaque partie. Important : même dans ce modèle, la prestation minimale légale doit être respectée.

inter-pension est l’association spécialisée des institutions collectives et communes du 2e pilier. Nous nous engageons pour des conditions-cadres équitables et pour les intérêts de plus de deux millions de personnes assurées.

Vous trouverez la liste complète de tous les membres sur notre site internet à l’adresse suivante: www.inter-pension.ch/fr/unsere-mitglieder/

Parce que le dialogue est essentiel pour faire évoluer et préserver notre système de prévoyance performant. Nous rassemblons le savoir-faire, défendons les intérêts auprès des instances politiques et administratives, et favorisons les échanges professionnels.

Afin d'améliorer la future rente, il est possible d'effectuer des rachats supplémentaires dans la caisse de pension, mais uniquement jusqu'à une certaine limite.

Le certificat de prévoyance indique le montant maximal pouvant être racheté. Ces rachats peuvent être déduits du revenu imposable. werden.

Veuillez noter que l'avoir de la caisse de pension est bloqué pendant trois ans après un rachat pour les versements en espèces, tels que les retraits anticipés pour l'acquisition d'un logement ou les indemnités en capital lors de la retraite.

Les caisses de pension doivent respecter certaines règles légales minimales. Celles-ci sont définies dans la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (LPP) et sont également appelées « minimum LPP » ou « obligations LPP ».

Ces directives comprennent par exemple :
– un salaire minimum de 22 050 francs, à partir duquel on est assuré auprès de la caisse de pension,
– Bonifications de vieillesse comprises entre 7 % et 18 % du salaire (selon l'âge),
– un salaire maximal de 88 200 francs applicable au calcul,
– et un taux de conversion actuellement fixé à 6,8 % (état en 2024), qui détermine le montant de la rente versée à partir de l'avoir épargné.

De nombreuses caisses de pension vont au-delà de ces prestations minimales, à condition que leur règlement le permette. Ainsi, les salaires inférieurs au seuil d'entrée ou supérieurs au maximum légal peuvent également être assurés. Tout ce qui dépasse le minimum légal est appelé prestations surobligatoires.

Comme la loi impose moins de contraintes pour ces prestations supplémentaires, les caisses de pension peuvent traiter différemment la partie obligatoire et la partie surobligatoire, par exemple en matière de rémunération ou de calcul de la rente.

Lorsqu'on prend sa retraite, on peut percevoir une partie de l'avoir de la caisse de pension accumulé sous forme de capital unique, au lieu de le toucher sous forme de rente mensuelle. La loi garantit au moins un quart de l'avoir obligatoire.

De nombreuses caisses de pension sont toutefois plus généreuses et autorisent même un retrait en capital pouvant atteindre 100 % de l'avoir de vieillesse total.

Important : chaque caisse de pension a ses propres règlesconcernant le montant du capital pouvant être retiré et la date limite pour en faire la demande. Il est donc recommandé de consulter le règlement de la caisse de pension à l'avance ou de se renseigner directement auprès de celle-ci.

La prévoyance commence par la compréhension

Informez-vous. Remettez en question votre situation actuelle. Parlez avec votre employeur ou votre institution de prévoyance. Car celles et ceux qui s’engagent dès aujourd’hui contribuent à maintenir notre système de prévoyance fort et solidaire.

Dans notre section Actualités, nous publions régulièrement des informations sur les évolutions récentes de la prévoyance professionnelle en Suisse.

Penso Logo

Publikation: Kolumne in Penso

inter-pension Geschäftsführer, Nico Fiore, schreibt in seiner Kolumne im HR-Magazin Penso über die Entschädigungen von Stiftungsratsmitgliedern.

Logo HZ Insurance

Interview: HZ Insurance

inter-pension Geschäftsführer, Nico Fiore, setzt sich im Gespräch mit Andreas Minor von der HZ Insurance gegen eine höhere Besteuerung von Kapitalbezügen ein.

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Le premier jour des institutions collectives et communautaires

Un début réussi ! Lors de la première journée des institutions collectives et communes, des représentants de la politique, des partenaires sociaux et du secteur de la prévoyance se sont réunis pour discuter des défis actuels et des perspectives d'avenir. Grâce à des contributions passionnantes, à un panel engagé et à un réseautage intense, l'événement a été un franc succès.